Changer de ville un peu, de patrie, de climat. Voir si les gens s’en va si je change le pas, on dirait pas. Peu ou prou s’en faudrait qu’il me soit dicté un désir, un plaisir, enragé, irascible. Monotonie des villes dans la fumée. On étouffe. On souffre....
Ma guitare m’accompagne le soir… J’y glisse quelques accords et chante un peu plus fort, j’y pince de doux arpèges et ma voix s’y allège. Ma guitare est la berceuse du loir. Mon ukulélé est ami de voyage ; j’y promène mes doigts incertains et je dois,...
Et quand je ne serai plus qu’une flamme cherchant son dernier souffle, rien de plus qu’une braise mourante qui s’essouffle ; Et quand la vie me quittera lâchement, me laissant, pourrissant sur l’asphalte dur, végétarien ou carnivore ; Quand prés d’ici...
Quand d’autres s’en mêlent, il faudrait qu’ils tentent d’être responsables : cracher des mots puis se cacher sous la table telle une autruche sans cerveau, la tête enfouie sous le sable ; il y a des gens sans cervelle… Quand d’autres s’en mêlent, ils...
Je n’ai pas su t’aimer. C’est vrai. Je n’ai pas su le faire ni le montrer mais je t’aimais. Je t’ai tapé. Je t’ai fait souffrir. Je n’ai fait que t’extirper des soupirs mais je t’aimais. Je n’ai jamais voulu te rendre triste ni malheureuse, ni toute une...
De la rigueur dans le rugueux, de la vivacité, l’esprit du jeu, de l’envie, de l’allant et des yeux. Et la fermeté des Bleus ! Des coups, de la friction dans l’air, de la vista sous une lourde atmosphère… Partis les chasser sur leur terre : l’exploit...
Au fil des pages blanches, je m’épanche : j’écris parfois comme je m’astique le manche loin du creux de tes hanches. Au fil des jours qui passent, je m’efface… Je crie parfois comme on cède sa place loin des rêves de palaces. Au fil des mois qui durent,...
Il y a les vrais amis : ceux qui te soutiennent à la mort à la vie, ceux qui pleurent quand tu pleures et qui trouvent en leur cœur un rayon de soleil pour couvrir tes malheurs de merveilles, ceux qui sont là à n’importe quelle heure jusqu’au trépas....
D’un canapé mes garçons font un galion et deviennent aussitôt moussaillons, se jetant sans ambages au sol, à l’abordage ! Ils s’inventent une image de pirates sans âge, alors du canapé au lit, ils voyagent traversant le parquet à la nage et rejoignent...
C’est ma manière d’aborder le monde : rêveur déçu par la réalité, je m’évade dans les méandres des mondes qu’écrivant je crée. Pourquoi se résoudre à ce qui est quand dans l’imaginaire qui me fonde je me perds à volonté ? Il n’est pas d’autre vérité qui...
