NObLE VOYAGE dU QUOTidiEN
Changer de ville un peu, de patrie, de climat.
Voir si les gens s’en va si je change le pas, on dirait pas.
Peu ou prou s’en faudrait qu’il me soit dicté un désir,
un plaisir,
enragé,
irascible.
Monotonie des villes dans la fumée.
On étouffe. On souffre.
On cherche l’air au bout du souffle.
On inspire. On expire,
mais toujours On manque d’air à venir
et quand le soleil vient, on cherche l’eau pour boire.
- quelle chaleur ce soir !
Hydrater nos espoirs de valeurs pures.
Courir. Partir chercher l’équilibre sur le Tibre.
Et si le soleil vient, prendre l’ombre et s’asseoir,
prendre ombrage dès ce soir,
se protéger du noir dessein des astres.
S’allonger, flasque, assoiffé
et sobre.
Et le soleil se couche,
à deux souffles de bouche, j’évite le désastre…
Je t’embrasse à l’aube, démonté.