MARTYR iNEffiCACE

Publié le par MATThiEU MARSAN-BAChERé

N’y a-t-il qu’au bout qu’on réalise ?

 

Quand on perd tout et que la vie s’amenuise,

ne reste que le goût amer des choses alors acquises,

flou,

 et les remords à leur guise.

 

 

N’y a-t-il qu’un trou immense et béant à la surface ?

 

Après les promesses de bijoux,

les signatures s’effacent…

 

Mais la vie garde tout et je porte la trace

des souvenirs de nous

incrustés là, tenaces.

  

 

Quelle douleur que de perdre tout…

 

Mélancolique amer,

je porte en moi ce goût en fantôme délétère

et tous nos rendez-vous

me renvoient vers hier.

 

Et mes pleurs sont les coups

que renvoie cet enfer.

Publié dans dOULEURS

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