MARTYR iNEffiCACE
N’y a-t-il qu’au bout qu’on réalise ?
Quand on perd tout et que la vie s’amenuise,
ne reste que le goût amer des choses alors acquises,
flou,
et les remords à leur guise.
N’y a-t-il qu’un trou immense et béant à la surface ?
Après les promesses de bijoux,
les signatures s’effacent…
Mais la vie garde tout et je porte la trace
des souvenirs de nous
incrustés là, tenaces.
Quelle douleur que de perdre tout…
Mélancolique amer,
je porte en moi ce goût en fantôme délétère
et tous nos rendez-vous
me renvoient vers hier.
Et mes pleurs sont les coups
que renvoie cet enfer.