AMiS TUéS
Il y a les vrais amis :
ceux qui te soutiennent à la mort à la vie,
ceux qui pleurent quand tu pleures
et qui trouvent en leur cœur
un rayon de soleil
pour couvrir tes malheurs de merveilles,
ceux qui sont là
à n’importe quelle heure
jusqu’au trépas.
Et puis il y a les autres :
les camarades, les connaissances,
les potes qui se prennent pour des apôtres
et qui ne se mettent pas à ta place
mais qui te disent,
quoi que tu fasses,
que tu n’es pas dans la danse,
que tes problèmes ne sont que des caprices d’enfance
et que tu as choisi ta déchéance,
qui n’imaginent pas
un bonheur
autre que celui qu’ils voient.
Moi à tout prendre, je reste là.
Tant pis, je les compterai sur mes doigts,
ceux dont la sincérité est une foi,
qui croient en moi
malgré les coups durs, les erreurs et les faux pas.
Ils sont vrais ceux qui ne jugent pas.
Et à dire vrai :
fais le tri, les autres ne sont qu’un embarras.