MUSiQUE PREMièRE

Publié le par MATThiEU MARSAN-BAChERé


Avant le jour assourdissant de ma naissance,
au travers du cocon isolant de la panse,
les mots, les notes et la voix du pèr’ Brassens
traversaient la paroi et entraînaient mes sens.

Mélodie sautillante, la guitare qu’il pince
m’arrive en écho moite, et la musique mince
accompagne des mots que j’ignore, et qui dansent
en rythmique chantante. Brassens était un prince.

Il y eu mon enfance : des cours de piano,
de la chanson française où j’apprenais les mots
sur des refrains et petits airs, des ritournelles.

Adolescent, je découvrais le Rock & Roule,
j’étais bloqué Beatles et j’évitais la foule…
Tranquille dans ma chambre imbibée de son lourd :
la basse et les guitares. Tout vient de Liverpool !


Je ne saurais vivre sans musique aujourd’hui.

Il est un cheval blanc, et des coquelicots
qu’à jamais j’aiment. Il est un funèbre tango.

Il y a Georges et Jacques, John et Paul, et Zazie.

Tous me rappellent aux vérités éternelles…

Ils font ce que je suis et que je ne suis sourd.

Publié dans MUSiQUES

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article