SOLEiL LEVANT

Publié le par MATThiEU MARSAN-BAChERé

Nouveau stage de combat,

nouvelle aire de développement,

je sens maintenant, comme un venin, que je mens.

Et j’en dépends…

Si souvent.

 

Nouvelles techniques, nouveaux droits.

Rétrocession légère aux boniments.

Je sens maintenant comme un venin,

la pointe d’un aimant,

le pouvoir, la puissance

d’un amant.

 

J’ai tellement honte parfois

quand je relève innocemment la tête

pour m’apercevoir que je ne me reflète

que dans le regard des autres.

Que, quand j’agis, je suis l’hôte

d’une vision amie donnée.

 

 

Ils sont sortis.

 

 

Furtive vision des hauteurs de Paris,

incessant bercement assourdissant,

l’ombre d’une basse qui trépasse,

si nous étions heureux – si nous étions acteurs

… s’il existait… le bonheur…

 

 

Nouveau stade de combat,

nouvelle ère de fonctionnement,

devenir indépendant… rester insouciant ?

Aller de l’avant quand on peut,

profiter de ce que Dieu veut.

(et rentrer se coucher quand on est fatigué !)

Nouvelle aire de combat.

Les règles ont bien changé.

Je suis loin de Maurepas, et si loin de risPa,

les règles ont bien changé.

Les trains roulent sans fin

Doucement.

Tout doucement.

Trop…

 

(ONE LOVE)

 

Les trains s’arrêtent aux petits papiers.

S’ils repartent au matin, tout va bien :

soleil, le vent ;

changement de conducteur ;

la pluie et le beau temps.

 

Quand tout repart alors,

quand on effleure l’or du bout des doigts,

quand on effeuille l’aurore, quand on boit,

quand enfin on rougit de soi,

reste à prendre la foudre

entre ses doigts,

absoudre de plein droit les tendres de la foule…

 

Siffler s’il nous en reste encor.

Siffler – souffler – et puis palper de l’or.

De ses yeux, caresser la douceur de l’aurore,

une fois encore,

une fois encore,

une fois encore…

Publié dans UN MONdE

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D
hmm grand manitou, beaucoup de Dieu pour qqn qui n'y croit pas... dommage que je n'ai pas le temps de dévellopper, ni de faire de la poésie... je suis au taf. qui parle de réduire la nature à Darwin ? pour ma place, je me situe plus en tant que philosophe et...psychologue qu'en poête, c'est un fait, mais j'assume, votre majesté. merci pour les explications, tu invites à réagir..ce que j'ai fait, mais les artistes n'aiment pas la critique... n'est-ce pas ? :) sans rancune
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M
<br /> Pas de rancune Q.dub<br /> il n'est pas question de ne pas aimer la critique, au contraire c'est ce que j'attends aussi. Je comprends ton point de vue et me doute bien que tu te place plus en philosophe et psychologue, c'est<br /> évident. Et tes réactions me permettent au contraire d'expliquer ma démarche et ma vision des choses, ce qui est plutôt intéressant !<br /> Et pour ce qui est de Dieu, même sans y croire, rien n'empêche de réfléchir sur le principe. Et je suis certain que le philosophe partage ce point de vue, non ?<br />  Bises !<br /> <br /> <br />
Q
oui c'est moi, mais une chose mon grand, la nature c'est le contraire d'un principe divin, c'est darwin... un autre truc ok pour les pôles magnétiques, je connais, mais les aimants ne sont pas pointus ! et je comprends mieux si tout ça est fait sous emprise de produits, pour tout te dire en fait ça se voit, je le savais.je sais que la poésie échappe à beaucoup de règles, mais je ne suis pas un grand amateur de vers. la prose à la limite et encore. j'ai pas trop le temps en ce moment, je t'expliquerai mais je reviendrai. tu peux effacer ce sommentaire après lecture, je ne me vexe pas. bises
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M
<br /> Je vois bien mon grand que tu n'es pas très poésie: la poésie c'est justement le choix de narrer le monde à son image, à son imaginaire même devrais-je dire, et non nécessairement tel qu'il est (Un<br /> aimant n'est certes pas pointu mais rien n'empêche d'apparenter ses pôles à des pointes). Pour cela, il y a les essais et les romans du réel. Pour moi, la poésie c'est dire ce qu'on souhaite voir,<br /> l'indicible pour la plupart des gens, exprimer ses sentiments et ses envies, jouer avec les mots pour transformer le monde. Et pour revenir au principe divin, je trouve ça très réducteur de limiter<br /> la nature à Darwin, au-delà de la théorie de l'évolution qui conduit la survie des espèces, il y a celle du chaos qui régit un univers qui nous dépasse. Et en ce sens, ces deux théories<br /> s'apparentent, pour moi, à des principes divins: ceux qui régissent et (dés)ordonnent la vie en général...<br />  Voilà pour les petites explications, Bises !<br /> <br /> <br />
D
la pointe d'un diamant non ? j'aime deans l'ensemble, mais parfois c'est un peu perché pour moi, comme "profiter de ce que veut Dieu", je ne vois pas. et puis mmoi dieu, je l'emmerde. bises
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M
<br /> Bonjour,<br /> <br /> et non, c'est bien 'la pointe d'un aimant' qui nous attire ou nous repousse selon le pôle...<br /> C'est effectivement un peu perché comme tu dis, c'est un poème qui date de mes périodes d'écriture automatique sous psychotrope... Quant à 'profiter de ce que Dieu veut', je ne suis pas croyant<br /> donc Dieu je ne l'emm.... pas mais je me contente de l'ignorer. Ici, je me réferre surtout au principe divin, soit le destin, la nature, le chaos, bref, ce qui régit par-delà nos actes, le sens de<br /> l'univers... un peu perché tu disais ?<br />  En tout les cas, merci d'être passé, à mon tour une question: qui est dub ? ah, je crois savoir... Q.dub non ?<br /> Bises, à plus, n'hésites pas à revenir.<br /> <br /> <br />